Une BD captivante!
« De l’immédiat après-guerre à l’accession de la gauche au pouvoir en 1981, Les Mauvaises Gens raconte ce désir d’émancipation collective, ses difficultés, ses limites et ses espoirs. » (4ème de couv.)
« C’est l’histoire d’une époque faite de solidarité et d’optimisme. La vie n’était pas moins dure qu’aujourd’hui. Mais les ennemis et les obstacles semblaient plus identifiables. La fameuse « crise » arrivait. Elle était déjà là. Mais on marchait vers une aube nouvelle à laquelle on commençait à croire. » (p. 152)
Etienne Davodeau nous dessine le parcours des ses parents : de leur enfance dans un contexte rural, catholique et ouvrier, jusqu’à leur engagement militant.
Une « BD-réalité » extrêmement bien ficelée, et un auteur à ne pas rater!
« Certains rites me semblaient étranges : les relevailles avaient pour objet de redonner aux jeunes mères leur place au sein de l’Eglise après l’accouchement. Elles l’avaient donc perdue ? » (p. 21)
« La bienveillance du communiste est inversement proportionnelle à son éloignement géographique. » (p. 166)
S. P.